Robert Viprey

Robert Viprey

Robert Viprey

Robert VIPREY est né en 1952 à Besançon. En 1975, il a émigré vers la région lyonnaise où il vit toujours.
Bien qu’étant entré dans la vie active à 17 ans, il a soutenu en 1995 une thèse dans la matière juridique, « Les droits des élèves dans l’enseignement primaire et secondaire en France » (édité par l’ANRT).
Il est également titulaire d’un Master 2 en Cinéma et production audiovisuelle décerné par l’Université Lyon II.

La parenthèse et autres chroniques du confinement : Bien plus que le virus et la crainte occasionnée par le risque de sa propagation, c’est le confinement et ses conséquences, réelles et supposées, qui constituent la trame des histoires ici racontées. Brigitte, une femme veuve, seule dans sa grande maison sans pouvoir recevoir les siens, se retrouve face à ses souvenirs. Un homme et une femme, attirés l’un par l’autre, ne peuvent ni se sourire, ni se toucher, ni se rapprocher, mais veulent pourtant se rencontrer. Et bien d’autres histoires…

La divorceuse : Charles n’est pas amoureux de son épouse, il en est totalement imprégné. Aussi, lorsque celle-ci lui annonce son intention de divorcer, commence pour lui le long chemin qui le mènera à la séparation sentimentale, civile et patrimoniale. Il ne sera pas malheureux ; mais il aura de plus en plus la conviction qu’il ne connaîtra plus jamais la même vie.

Le temps d’un départ : Une adolescence post soixante-huitarde. Le personnage a 21 ans en 1973. Il se souvient, lors des 5 années précédentes, notamment de sa découverte des jeunes filles puis celle des femmes, de son apprentissage professionnel à sa rencontre avec les réalités sociales et politiques menant à un conflit en 1973 dans la manufacture horlogère qui l’emploie. Ce livre se veut une métaphore sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte.

Une mise en abyme : L’histoire de l’écriture d’un livre, doublée de celle du prête plume.
« C’est ainsi qu’elle fut atteinte du virus de l’écriture. Ce mal, généralement, se dissimule dans des lieux propres à la lecture tels que les bibliothèques, prenant sourdement possession des intéressés pour finalement complètement se saisir de leur esprit. Les principaux symptômes tiennent à une envie irrépressible de rédiger. Le virus peut s’endormir plusieurs années, voire des décennies, pour un jour de relative inaction se réveiller tout-à-coup ».
Martien accepte d’aider Paul à rédiger le livre qu’il dit avoir en tête, mais elle ira de désillusion en désillusion. Qu’importe, elle saura finalement tirer son épingle du jeu.

Jacques Moeschler

Jacques Moeschler

BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie sélective (en français)
Jacques Moeschler et Anne Reboul, Dictionnaire encyclopédique de pragmatique, Seuil, 1994.
Anne Reboul et Jacques Moeschler, La Pragmatique aujourd’hui, Points Seuil, 1998.
Sandrine Zufferey et Jacques Moeschler, Initiation à l’étude du sens, Sciences Humaines Éditions, 2012.
Jacques Moeschler et Antoine Auchlin, Introduction à la linguistique contemporaine, Armand Colin, 2018, 4e édition.
Jacques Moeschler, Pourquoi le langage ? Armand Colin, 2020.
Sandrine Zufferey et Jacques Moeschler, Initiation à la linguistique française, Armand Colin, 2021, 3e édition.

Livres en anglais
Jacques Moeschler, Non-lexical pragmatics, Mouton de Gruyter, 2019.
Sandrine Zufferey, Jacques Moeschler et Anne Reboul, Implicatures, Cambridge University Press, 2019.
Jacques Moeschler, Why language ? Mouton de Gruyter, 2021.

Après des études en Suisse — primaires et secondaires à Bienne, ville bilingue célèbre pour ses montres, et universitaire (licence et doctorat) à Neuchâtel, lieu d’origine de Jean Piaget — Jacques Moeschler a assuré des enseignements de linguistique française à l’université de Genève pendant plus de 35 ans. Nommé professeur ordinaire en 2005, il consacre alors son activité à l’enseignement, à la direction de recherches, mais aussi à la dissémination des résultats de ses recherches sur le langage (près de 200 articles scientifiques et une quinzaine d’ouvrages publiés). Parallèlement, il préside le comité local d’organisation du 19e Congrès International des Linguistes en 2013, organise et structure le réseau thématique Langage et communication de l’Université de Genève (2013-2019), mais surtout se consacre à la rédaction d’ouvrages d’introduction et de vulgarisation à la linguistique (dont Pourquoi le langage ? Armand Colin, 2020). Il a dirigé une vingtaine de thèses de doctorat, et obtenu une dizaine de financements de projets de recherche auprès du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Il a également présidé pendant huit ans la commission fédérale des bourses de la confédération suisse pour étudiants étrangers, dépendant du Secrétariat d’État à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation (SEFRI). Depuis le début des années 2000, il publie systématiquement ses recherches en anglais pour des revues internationales fonctionnant sur le peer-reviewing (l’évaluation par les pairs). En retraite depuis deux ans, il consacre son temps à la lecture et la rédaction d’articles et de livres scientifiques (un ouvrage sur la relation entre langage et vérité est en écriture), à l’évaluation de contribution scientifiques pour des éditeurs internationaux et des agences nationales de recherche (Belgique, Canada notamment), à la participation à l’organisation de congrès internationaux et à l’écriture de fiction.

Jacques Moeschler

Professeur émérite, Université de Genève, Suisse

À paraître :

Langage et vérité
Une approche pragmatique
de la signification

Langage et vérité défend une conception de la vérité comme relation des mots au monde, intimement liée au langage. La thèse principale est que cette relation n’est pas conventionnelle, ou sémantique, mais prag- matique, avec pour critère principal la validation par le fonds commun (common ground)

Deux conséquences sont examinées avec les outils de la logique et de la pragmatique cognitive : Comment expliquer la confiance accordée à des contenus communiqués implicitement s’ils peuvent être niés sans contradiction ? Comment expliquer la force et la viralité de croyances fausses véhiculées dans les fake news et les bullshits ? Avec les outils conceptuels de la théorie de la pertinence de Sperber & Wilson et de la théorie des deux systèmes cognitifs de Kahneman (pensée rapide et pensée lente), l’auteur montre comment, dans la communication verbale, les contenus communiqués sont acceptés ou refusés.

Discours politiques, scientifiques, humour et non-sens illustrent l’ouvrage.

Jean-Jacques Nuel

Jean-Jacques Nuel

jean-jacques-nuel

Jean-Jacques Nuel est né le 14 juillet 1951 à l’Hôtel-Dieu de Lyon et réside actuellement en Bourgogne, près de Cluny. Il se consacre à l’écriture de textes courts, d’aphorismes, de récits et de poèmes.

www.jeanjacquesnuel.com

BIBLIOGRAPHIE
Polars :
Le puits des Pénitents, éditions Héraclite, 2022.
Avril à Cluny, éditions Héraclite, 2021.
Terminus Perrache, éditions Germes de barbarie, 2019.
La malédiction de l’Hôtel-Dieu, éditions Germes de barbarie, 2018. (Prix de la fiction 2018
décerné par la SELYRE)

Récits :
Une saison avec Dieu, éditions Le Pont du Change, 2019.
Le nom, éditions A contrario, 2005.
Nouvelles et textes courts :
Chassez le mégalo, il revient à vélo, éd. Cactus Inébranlable, 2020.
Journal d’un mégalo, éditions Cactus Inébranlable, 2018.
Billets d’absence, éditions Le Pont du Change, 2015.
Le mouton noir, éditions Passage d’encres, 2014.
Courts métrages, éditions Le Pont du Change, 2013.
Portraits d’écrivains, éditions Editinter, 2002.
La gare, éditions Orage-Lagune-Express, 2000.

Poésie :
« Images d’archives », éditions du Petit Pavé, 2023.
Hermes baby, La Boucherie littéraire, 2021.
Mémoire cash, Gros Textes, 2020.
Du pays glacé salin, Cheyne éditeur, 1984.
Noria, éditions Pleine Plume, 1988. Prix André Seveyrat 1990.
Immenses, éditions Pré carré, 2002. (1 ère édition Le Pré de l’âge, 1989).

La Revue, mode d’emploi, (guide), 2e édition revue et augmentée, L’Oie plate, 2006.
Joséphin Soulary, poète lyonnais, (biographie), éditions lyonnaises d’art et d’histoire,
1997. Prix du Livre 1997 du Conseil général du Rhône.