Robert Viprey
Robert Viprey
Bien qu’étant entré dans la vie active à 17 ans, il a soutenu en 1995 une thèse dans la matière juridique, « Les droits des élèves dans l’enseignement primaire et secondaire en France » (édité par l’ANRT).
Il est également titulaire d’un Master 2 en Cinéma et production audiovisuelle décerné par l’Université Lyon II.
La parenthèse et autres chroniques du confinement : Bien plus que le virus et la crainte occasionnée par le risque de sa propagation, c’est le confinement et ses conséquences, réelles et supposées, qui constituent la trame des histoires ici racontées. Brigitte, une femme veuve, seule dans sa grande maison sans pouvoir recevoir les siens, se retrouve face à ses souvenirs. Un homme et une femme, attirés l’un par l’autre, ne peuvent ni se sourire, ni se toucher, ni se rapprocher, mais veulent pourtant se rencontrer. Et bien d’autres histoires…
La divorceuse : Charles n’est pas amoureux de son épouse, il en est totalement imprégné. Aussi, lorsque celle-ci lui annonce son intention de divorcer, commence pour lui le long chemin qui le mènera à la séparation sentimentale, civile et patrimoniale. Il ne sera pas malheureux ; mais il aura de plus en plus la conviction qu’il ne connaîtra plus jamais la même vie.
Le temps d’un départ : Une adolescence post soixante-huitarde. Le personnage a 21 ans en 1973. Il se souvient, lors des 5 années précédentes, notamment de sa découverte des jeunes filles puis celle des femmes, de son apprentissage professionnel à sa rencontre avec les réalités sociales et politiques menant à un conflit en 1973 dans la manufacture horlogère qui l’emploie. Ce livre se veut une métaphore sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte.
Une mise en abyme : L’histoire de l’écriture d’un livre, doublée de celle du prête plume.
« C’est ainsi qu’elle fut atteinte du virus de l’écriture. Ce mal, généralement, se dissimule dans des lieux propres à la lecture tels que les bibliothèques, prenant sourdement possession des intéressés pour finalement complètement se saisir de leur esprit. Les principaux symptômes tiennent à une envie irrépressible de rédiger. Le virus peut s’endormir plusieurs années, voire des décennies, pour un jour de relative inaction se réveiller tout-à-coup ».
Martien accepte d’aider Paul à rédiger le livre qu’il dit avoir en tête, mais elle ira de désillusion en désillusion. Qu’importe, elle saura finalement tirer son épingle du jeu.